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Une équipe de chercheurs de la faculté de Sciences Pharmaceutiques de l’Université de São Paulo a mis à jour l’existence de substances produites par les cyanobactéries au cours d’une étude portant sur la toxicité des micro-organismes d’eau douce et leurs impacts sur la qualité du poisson, des crustacés et des coquillages.
Parmi les substances découvertes, quatre sont produites par une espèce de cyanobactérie présente dans le plan d’eau. Le groupe avait déjà montré que la cyanobactérie étudiée produisait la toxine anatoxina-a(s) qui a pour effet d’inhiber l’activité d’une enzyme nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux des insectes et des espèces vertébrées, dont l’espèce humaine. Des tests en laboratoire ont démontré que anatoxina-a(s), seul composé organophosphoré naturel connu, avait un effet comparable à celui des insecticides synthétiques. L’ingestion de cette molécule par des êtres vivants aquatiques ou des humains peut provoquer des arrêts cardiaques et respiratoires.
Parmi les substances découvertes, quatre sont produites par une espèce de cyanobactérie présente dans le plan d’eau. Le groupe avait déjà montré que la cyanobactérie étudiée produisait la toxine anatoxina-a(s) qui a pour effet d’inhiber l’activité d’une enzyme nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux des insectes et des espèces vertébrées, dont l’espèce humaine. Des tests en laboratoire ont démontré que anatoxina-a(s), seul composé organophosphoré naturel connu, avait un effet comparable à celui des insecticides synthétiques. L’ingestion de cette molécule par des êtres vivants aquatiques ou des humains peut provoquer des arrêts cardiaques et respiratoires.