Les cours d'eau intermittents participent aux émissions globales de CO2


4 juin 2018
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Résultats de RDI

Les cours d’eau intermittents cessent parfois de s’écouler et peuvent s’assécher complètement, on parle de phases d’assecs. Bien qu’ils représentent sans doute la moitié du réseau fluvial mondial, ils ont été beaucoup moins étudiés que les cours d’eau permanents, notamment quant à leur contribution au cycle global du carbone. Une étude inédite menée par Irstea avec 94 partenaires internationaux [1] et publiée le 21 mai 2018 dans Nature Geoscience, a permis d’apprécier pour la première fois le rôle de ces cours d’eau dans le cycle global du carbone. En quantifiant et en analysant les litières terrestres accumulées dans 212 cours d’eau intermittents dans le monde associés aux variables climatiques, géomorphologiques et de régimes hydrologiques, les résultats montrent des niveaux parfois très élevés de consommation d’O2 et d’émission de CO2 durant les phases de remise en eau.