Bulletin de veille Carteau-RDI 2022

Le 14ème ICBF à Montpellier sera une belle opportunité pour notre communauté internationale de se rassembler pendant quatre jours, pour partager des informations sur nos derniers développements de recherche. Le 14ème ICBF est organisé par la Section Physiologie de l'American Fisheries Society, en collaboration avec un Comité Organisateur Local de physiologistes des poissons du Centre d'Exploitation et de Conservation de la Biodiversité Marine (MARBEC).

Le 15 juin dernier a eu lieu l’Interregional Workshop du projet BigData4Rivers à Bruxelles.

Cette journée fut l’occasion d’échanger avec les partenaires et les membres des groupes des parties prenantes du projet.

A partir du 14 février 2022, les appels à projets pour contribuer à la 31ème édition de Fête de la science en 2022 sur le thème du changement climatique s'ouvrent !
Professionnels de la recherche, de l’éducation et de la culture scientifique, nous vous invitons à y répondre en fonction de votre localisation, pour proposer un événement et participer à rendre cette nouvelle édition inoubliable.

Le Douaisis, une histoire d'eau
Tout le monde est convaincu que l’eau est le principal enjeu du XXIe siècle. Mais comment, de la cellule au bassin versant en passant par l’individu, faire en sorte que son utilisation soit optimale pour tous les êtres vivants en respectant son renouvellement naturel ?
L’objectif de ces deux jours est de contribuer à sensibiliser le citoyen au quotidien. Certaines
actions illustreront le fait que l’eau ne connaît aucune frontière autre que naturelle. Au fil du
temps, l’eau a été une ressource utilisée aussi comme une arme, tantôt défensive, tantôt
offensive. Aujourd’hui, connaissant son rôle dans la transmission de maladies infectieuses, notre monde devrait être particulièrement vigilant sur la qualité de l’eau (assainissement, pollutions issues de procédés agricoles, industriels, domestiques). Mieux respecter les cycles de l’eau, c’est déjà contribuer à atténuer les effets de l’excès de réchauffement climatique en cours.

L'UNESCO définit les polluants émergents au sens large comme tout produit chimique synthétique ou naturel ou tout micro-organisme qui n'est pas couramment surveillé ou réglementé dans l'environnement avec des effets néfastes potentiellement connus ou suspectés sur l'environnement ou la santé humaine. L'OCDE définit les contaminants préoccupants comme un vaste éventail de contaminants qui : ne sont apparus que récemment dans les systèmes d'eau douce; sont préoccupants depuis peu parce qu'ils ont été détectés à des concentrations nettement plus élevées que prévu; ou poser des risques pour la santé humaine et environnementale qui peuvent ne pas être entièrement compris. Les exemples incluent les produits pharmaceutiques, les produits chimiques industriels et ménagers, les produits de soins personnels, les métaux, les tensioactifs, les additifs et solvants industriels, les pesticides et les nanomatériaux manufacturés, ainsi que leurs produits de transformation. Bon nombre de ces substances sont utilisées et rejetées en continu dans l'environnement, même en très faibles quantités, et certaines peuvent causer une toxicité chronique, une perturbation endocrinienne chez l'homme et la faune aquatique et le développement d'une résistance bactérienne aux agents pathogènes.

Les 5e Journées internationales de Limnologie et d’Océanographie (JILO) se tiendront en Corse, à l’Université de Corse (Campus Grimaldi, Corte) du 10 au 13 octobre 2022. 

La lettre de diffusion de l’association Réseau d’études en sciences sociales sur l’eau (Rés-EAUx)L’assemblée générale du Rés-EAUx aura lieu le 22 février 2022 à 17h30 .
Vous pouvez la retrouver sur ce lien : « La vulnérabilité de l’agriculture méditerranéenne au changement climatique et à la diminution de la ressource en eau.
Il est disponible en ligne en français et en anglais .
Appel à communications pour la conférence internationale « Planning traditions and transitions on land and at sea », qui aura lieu les 2-3 juin 2022 à la Breda University of Applied Sciences, Pays-Bas.
Plus d’informations sur ce lien.

Ce séminaire s’adresse aux membres de la communauté scientifique travaillant sur la biodiversité des milieux aquatiques, humides et alluviaux du bassin versant de la Loire ainsi qu’aux gestionnaires de ces milieux pour :

1- Faire un tour d’horizon des travaux de recherche menés sur la biodiversité et le fonctionnement de l’hydrosystème Loire et de ses milieux alluviaux depuis le séminaire « Biodiversité ligérienne » organisé par la Zone Atelier Loire et la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels (FCEN) en juin 2018.

 2 - Progresser vers un suivi régulier et coordonné des habitats alluviaux et de leur biodiversité

Les faits sont établis, l’alerte est donnée. La pénurie d’eau actuelle liée à des assèchements récurrents en France entraine son cortège de limitations d’usages et la nécessité de repenser les modes de développement économique et social : comment faire pour mieux gérer la ressource en eau et les milieux aquatiques ? que nous dit l’analyse des trajectoires historiques ? quelles expériences ici et ailleurs sont reproductibles ou à tout le moins inspirantes ?

Les Doctoriales des Sciences Sociales de l’Eau (DSSE) sont une rencontre scientifique à l’échelle francophone dont la première édition s’est tenue en décembre 2014. Tous les 18 mois, l’ensemble des jeunes chercheur·e.s, doctorant·e·s, qui travaillent sur la thématique de l’eau dans des disciplines comme la géographie, l’ethnologie, l’histoire, l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, la linguistique, les sciences de l’information et de la communication, les sciences politiques, le droit, l’économie… se retrouvent en un lieu afin d'échanger sur leurs travaux et de rencontrer d’autres chercheur·e·s. L’objectif est de dresser un panorama des recherches récentes ou en cours et de mettre en réseau les jeunes chercheur·e·s sur la question « Eaux et sociétés » avec une pluralité d’approches, de questionnements et de contextes internationaux.

Ce séminaire propose une contribution originale au débat sur la place de l’eau dans la globalisation de la production agricole et de ses liens avec les dynamiques des territoires ruraux en Amérique Latine. Il a pour objectif de mettre en perspectives différentes facettes et perspectives théoriques de ce problème, en faisant dialoguer des enseignants-chercheurs et étudiants dans une perspective interdisciplinaire (Géographie, Sociologie, Hydrologie, Sciences Politiques).
 

La mutation de nos modes de vie et de consommation continue de produire de nouveaux polluants organiques ou minéraux qui peuvent avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes. La présence de ces micropolluants dans les milieux aquatiques est susceptible d’avoir une action toxique sur les organismes vivants, même à des concentrations très faibles.

Le bassin versant est le territoire pertinent pour agir en faveur de la qualité des cours d’eau. Cependant, en raison de sa taille et de la multiplicité d’acteurs concernés, cette échelle d’action est complexe. Lors de ce webinaire, différents acteurs témoigneront des actions agricoles menées à l’échelle du bassin versant pour protéger les rivières.

Après plus d’un siècle de déclin, les efforts de réglementation, de planification et les aménagements réalisés ces dernières décennies ont sensiblement amélioré la situation des populations de poissons migrateurs sur le bassin de la Seine. Comment évoluent les enjeux de la restauration des continuités écologiques piscicoles ? Quel est l’état actuel de cette continuité ? Quels sont les scénarios pour l’avenir ? Ce sont les questionnements  qui animent une équipe pluridisciplinaire de chercheurs depuis 2018 dans le cadre du projet de recherche CONSACRE. A travers leurs analyses écologiques, sociologiques, géographiques, historiques et prospective ils apportent une vision globale de la problématique de la restauration des continuités écologiques piscicoles sur la Seine et ses affluents.

Venez découvrir les dernières avancées scientifiques obtenues dans la connaissance de l’origine, des transferts et des effets de ces contaminations sur les écosystèmes aquatiques (rivières, mer, zones humides) et échanger avec des chercheurs et experts.

À l’occasion de l’achèvement de l’opération d’inventaire du patrimoine des rives de l’estuaire de la Gironde, des journées d’étude sont organisées afin de confronter ces données aux autres estuaires français. Il s’agira de présenter des territoires estuariens variés, espaces fluviomaritimes pluriels qui, s’ils ne se résument pas à cette seule présence, se structurent autour de ce dénominateur commun. La relation entre l’homme et ces milieux singuliers constituera le fil rouge de ces journées. Les questions d’échelles, d’aval et d’amont, de rives réunies ou séparées permettront d’interroger l’histoire de ces territoires et leur évolution dans la longue durée. La pluridisciplinarité des approches permettra de mettre en évidence la richesse des patrimoines estuariens, entre nature et culture.

Dans un contexte de changement climatique impliquant l’augmentation de sécheresses, il est nécessaire d’agir pour
gérer la rareté de la ressource en eau. Cela passe par la connaissance des volumes maximums prélevables, afin
d’effectuer des prélèvements conformes avec la ressource disponible, sans perturber le fonctionnement des milieux
naturels.
Un manque de connaissances subsiste concernant la ressource karstique, alors que les formations calcaires favorables à
la karstification constituent environ 35% de la surface de la France métropolitaine.
Pour cette cinquième édition, nous vous proposons de découvrir des outils permettant de caractériser les échanges entre
rivière et nappe en milieu karstique. Ces outils permettent de mieux comprendre et connaître la dynamique de transport
du système fluvial. Ce sera l’occasion de présenter le support méthodologique rassemblant ces outils, développé par les
chercheurs de la ZABR.

Join the Center for Culture, History, and Environment (CHE) for a screening of the film Sur les Bords (High and Dry). This film showcases inhabitants, fishermen, and users of a valley, as two hydroelectric dams built at the beginning of the 20th century are about to be destroyed. These two dams are located on the Sélune River (Manche, Normandie, France) near the Mont Saint-Michel Bay. Their removal is considered the most ambitious ecological restoration project in France. But this project is also controversial. In the documentary Sur les Bords, users and inhabitants share their relationship to this space as well as their emotions toward the project.

Dans « l'Agenda 2030 », les 17 « Objectifs de Développement Durable » (ODD) et leurs 169 cibles associées à 240 indicateurs suivis de près, feuilles de route multinationales et multilatérales, constituent un grand message d'espoir pour l'avenir des sociétés humaines et des écosystèmes terrestres, couramment confrontés aux impacts du changement global.

Dans ce cadre, les ressources en eaux souterraines (ES) ont un rôle clé à jouer, directement en termes d'alimentation, d'hygiène et de santé, de protection et de restauration des écosystèmes et de la biodiversité… et, indirectement, pour la réduction de la pauvreté et des inégalités, la contribution à l'éducation et l'égalité des genres, la paix.

DATES CLES

Date limite de soumission
des résumés
20 février 2022
Date limite d'inscription
à tarif préférentiel
25 mars 2022
Acceptation des résumés
20 mars 2022
Programme final
15 avril 2022

Les recherches menées pour établir un diagnostic environnemental des cours d’eauLes enjeux et démarches de remédiation, le retour d’expérience sur celles-ciLes solutions fondées sur la nature et autres infrastructures naturellesL’éco-conception des aménagements hydro-électriques et des ouvrages hydrauliques en rivières,La protection de berges et le génie végétalL’intégration environnementale des protections contre les inondations et de la mobilisation des champs d’expansion de crues ou de zones de sur-inondation, de l’échelle du bassin versant à celle locale,Les passes à poissons, rivières de contournements, et autres solutions de renaturation ;

Le réseau « SHS et les enjeux de l’eau » de la Société hydrotechnique de France organise depuis octobre 2018 des séminaires sur la prise en compte des sciences humaines et sociales dans les projets d’aménagements hydrauliques et dans la gestion préventive des inondations, la gouvernance et les tensions sur l’eau. Cette année 2022 le thème général choisi porte sur « Eau et droits ». Trois aspects ont été retenus : les aspects sociologiques et juridiques des projets et politiques hydrauliques ; les droits de l’eau : histoire, inerties et remises en cause ; les enjeux socio-démographiques liés à l’eau et leurs régulations.

La Commission annonce aujourd'hui un investissement de plus de 110 millions d'euros dans des projets intégrés de protection de l'environnement et du climat au titre du programme LIFE, sélectionnés à la suite d'un appel à propositions couvrant l'année 2020. Ces fonds soutiendront de nouveaux grands projets environnementaux et climatiques dans onze pays de l'Union: Chypre, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovénie et la Tchéquie.

Trente et une agences de financement de toute l'Europe et de l'étranger ont le plaisir d'annoncer à l'avance un appel transnational conjoint à projets de recherche et d'innovation sur la "Gestion des ressources en eau pour une résilience accrue, l'adaptation et l'atténuation aux événements hydroclimatiques extrêmes".

Appel conjoint entre le Centre de synthèse et d’analyse de la biodiversité (Cesab) de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), le Laboratoire d’excellence (LabEX) TULIP, le Pôle national de données de biodiversité (PNDB) et le défi BiodivOc, soutenu par la Région Occitanie et l’université de Montpellier. 

A l’heure des débats contradictoires et très riches sur la manière d’aborder les transitions, notamment écologique et énergétique, le présent appel à projets vise à associer les praticiens et citoyens-usagers aux scientifiques pour la production des connaissances. Ses principales orientations comprennent :

l’engagement partenarial: l’appel à projets vise les initiatives collectives de co-construction à partir de partenariats opérationnels entre praticiens et citoyens-usagers, et acteurs scientifiques dans un projet commun de recherche-action  ;
l’ouverture maritime: à l’heure des débats sur le développement des parcs éoliens en mer, les territoires et espaces concernés vont de l’interface terre-mer vers les eaux du large, dans les limites de la Zone Economique Exclusive ;
l’ouverture à l’innovation: favoriser les propositions contribuant à l’adaptation aux transitions à partir de l’innovation, qu’elle soit d’ordre méthodologique, partenarial, territorial, ou social ;
l’ouverture internationale: permettre des comparaisons entre territoires français (métropole et outremer) et territoires contigües ou non relevant d’autres pays ;
l’ouverture en termes de type de projet : projets en émergence (12 mois), pour donner le temps de la construction de partenariats avant le démarrage d’un projet, projets consolidés pour soutenir des projets dont la préparation est estimée suffisamment « mature » sur une période maximale de trois ans et, cette année, projets dits de « capitalisation » afin de renforcer l’impact de travaux antérieurs.

’amplification des extrêmes hydrologiques, du fait du changement global, est un défi majeur de nos sociétés au 21ème siècle qui nécessite d’agir à tous les niveaux. L’eau est un bien commun indispensable à la vie et au développement socio-économique. Elle est une ressource, un milieu vivant, un élément vital tant pour la régulation du climat, le fonctionnement des écosystèmes et le développement humain. La France a été pionnière dans le monde pour la mise en place d’une gouvernance par bassin hydrographique, mais le postulat que tout pouvait être résolu à l’échelle du bassin s’érode. Le global rattrape le local et de nouveaux questionnements apparaissent. Ces défis doivent être pris en charge par des approches plus intégrées, systémiques, multi-acteurs pour co-construire des solutions adaptées à des réalités contrastées. Il s’agit de changer de paradigme en replaçant l’eau comme bien commun, élément central des socio-écosystèmes soumis à des forçages climatiques et anthropiques.

Tous les ans, le LabEx CEBA finance plusieurs projets de recherches innovants. L’Appel à Projets Annuels 2022 « Interface Science Société » du CEBA est ouvert à candidatures.

En 2020, une nouvelle phase de programmation avait permis de faire évoluer l’offre du CEBA en proposant un Appel à Projets visant à encourager des projets scientifiques en lien avec les enjeux sociétaux en Guyane. Cette année, à nouveau, l’AAP 2022 du CEBA sera exclusivement orienté vers une co-construction de projets entre des équipes scientifiques du CEBA et des organisations de la société civile afin d’encourager ces synergies et de favoriser un transfert plus direct de la science vers la société.

Pré-annonce de l'appel transnational conjoint 2022
Plus de trente et une agences de financement de toute l'Europe et de l'étranger sont heureuses d'annoncer à l'avance un appel transnational conjoint à projets de recherche et d'innovation sur la « Gestion des ressources en eau pour une résilience, une adaptation et une atténuation accrues aux événements hydroclimatiques extrêmes ».
LES SUJETS
1. Résilience, adaptation et atténuation aux aléas hydroclimatiques
événements extrêmes.
2. Outils pour la gestion de l'eau dans le contexte hydroclimatique
événements extrêmes.
3. Amélioration de la gouvernance de l'eau dans le contexte hydroclimatique :événements extrêmes et contextes internationaux.

Avant 2010, les algues brunes Sargasses ne proliféraient que dans l'Atlantique Nord tropical, dans la mer des Sargasses. Actuellement, elles ont été observées au large des côtes brésiliennes, jusqu'aux côtes mexicaines et dans l'ensemble de la mer des Caraïbes. Parallèlement, à l'ouest de l'Atlantique, elles fleurissent sur les côtes africaines, de la Sierra Leone au Ghana, créant ainsi la ceinture verte de sargasses de l'Atlantique (GASB) avec une certaine continuité entre les parties orientale et occidentale. Les raisons de l'incidence croissante des efflorescences doivent faire l'objet de recherches plus approfondies. Pour les sargasses qui affectent les côtes des Caraïbes et des États-Unis, l'hypothèse selon laquelle les nutriments amazoniens sont liés à la déforestation et à l'intensification de l'agriculture fait toujours l'objet de discussions et de controverses. Les questions de l'influence du changement climatique sur les modifications des conditions hydrodynamiques dans la zone équatoriale et éventuellement sur le changement des schémas de dérive des vents et des précipitations ne sont pas élucidées en relation avec l'augmentation et le changement géographique du GASB.

Comment améliorer la mise en œuvre de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser) en mobilisant de nouveaux outils et en travaillant à l’échelle de la planification territoriale ? C’est le point de départ de la thèse de doctorat de Jules Boileau qui, après trois ans de travail en convention Cifre avec le bureau d’études TerrOïko, a présenté ses résultats en soutenance le 30 juin dernier. Il s’est notamment penché sur l’usage de la simulation numérique dans la définition de la stratégie d’évitement de Nîmes Métropole.

En collaboration avec le SYSAAF, l’entreprise Aqualande et l’INRAE, les scientifiques - CNRS/Université de Rennes 1 - de l’Unité d’Appui et de Recherche ScanMAT, de l’Institut des sciences chimiques de Rennes et de l’Institut de Physique de Rennes proposent une méthode alternative utilisant la micro-spectroscopie Raman pour évaluer la composition en acide gras des tissus adipeux des poissons. Moins coûteuse, non destructive et plus rapide que les analyses actuelles de référence, elle leur a permis de doser de façon fiable des oméga 3 présents dans les tissus de la truite arc-en-ciel. Cette méthode pourrait être utilisée pour la sélection génétique de poissons d'élevage en prédisant leur composition en acides gras bénéfiques pour la santé.

Au départ de Marseille, l'ONG Plastic Odyssey va parcourir trois continents à bord d'un navire expérimental doté d’une micro-usine de recyclage. 

Le projet Life RECYCLO a pour ambition d’améliorer la gestion des ressources en eau et de réduire le rejet de substances dangereuses dans le milieu aquatique en proposant un procédé de recyclage des eaux usées adapté au secteur de la blanchisserie.

Comme pour un grand nombre d’espèces, l’étude de la biologie et de l’écologie du saumon atlantique (Salmo salar L.), notamment de sa dynamique des populations et de ses stratégies d’histoire de vie, passe par l’analyse des caractéristiques démographiques. Elle nécessite l’estimation de l’âge, essentiellement réalisée à partir de structures dures à croissance périodique comme les écailles. Ce nouveau guide fait suite à celui de 1985, afin de confirmer les clés taille-âge des populations françaises actuelles, et de synthétiser les difficultés rencontrées pour l’interprétation des écailles.

La description quantique de molécules en interaction conduit à des calculs notoirement complexes dès que leur nombre dépasse quelques unités. Grâce à une importante campagne de simulations quantiques, des physiciennes et des physiciens ont néanmoins réussi à reproduire sur une gamme étendue de températures des grandeurs dynamiques de l’eau liquide telles que la diffusion et la viscosité.

Les campagnes de tirs sismiques pour l’étude de la géothermie ont-elles eu un impact sur les populations de poissons du Léman ? Le projet IMPOPSIS, porté par l’UMR CARRTEL (INRAE – USMB), en collaboration avec Hepia et le CEFREM, apporte des éléments de réponse.

L’enquête State of Open Science Practices in France (SOSP-FR) a été conduite entre juin 2020 et septembre 2020. Elle a pour but d’interroger les pratiques des outils numériques et autour des données de la recherche dans les communautés scientifiques françaises.

Inondations, sécheresses… Alors que le cycle de l’eau se dérègle et que la pollution aquatique s’amplifie, l’humanité cherche à s’adapter. Mais un stockage toujours plus important et le contrôle des débits des cours d’eau peuvent-ils vraiment constituer de bonnes solutions ? À l'occasion de la journée mondiale de l'eau, l’hydroclimatologue Florence Habets nous livre son point de vue.

Dans la partie carte de l'application, il est possible d'afficher la situation des nappes : à la date du jour, en revenant sur une date passée, ou en choisissant une date future.

La situation mise à jour se base sur l’Indicateur Piézométrique Standardisé calculé à la date choisie par l'utilisateur.

La pression urbaine grandissante nécessite l’implantation, le développement ou plus simplement l’entretien des infrastructures qui composent le milieu urbain. Un projet d’infrastructure doit donc tenir compte d’une multitude de dimensions, et notamment l’acceptabilité par les riverains, et cela au cours des différentes phases de la vie de cette infrastructure. Or les projets d’infrastructure ne sont pas toujours bien perçus et acceptés. Nous nous intéressons plus précisément aux infrastructures de prévention contre les inondations et de gestion des eaux pluviales qu’elles soient grises (digues, barrages écrêteurs de crues) ou vertes ou alternatives (toits végétalisés, noues…). Dans cet article, nous présentons deux méthodes d’investigations sur le rôle de la communication par les gestionnaires pour améliorer l’acceptabilité des infrastructures par les habitants, dans le cadre du projet CAAIRN. La première s’appuie sur une revue de littérature grise pour analyser le rôle de trois types d’outils : classiques, participatifs, numériques, en faisant le lien avec le niveau d’implication du public. Cette analyse constitue un support destiné aux différentes parties prenantes dans un projet d’aménagement ou de maintenance d’infrastructures pour l’aide au choix de méthodes appropriées de communication envers les habitants. La seconde consiste à produire une analyse croisée des pratiques des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en matière de communication vers différents acteurs et a permis d’identifier des actions incitatives (exemple : déconnexion de toitures subventionnée) pour acculturer les habitants aux techniques alternatives de types noues, bassins… et développer la désimperméabilisation des sols chez les habitants. Cette analyse repose sur l’interview d’agents de différents services concernés par la planification et l’entretien des infrastructures, au sein de trois collectivités (métropole d’Aix-Marseille-Provence, Eurométropole de Strasbourg, métropole du Grand Lyon). Trois niveaux de communication ont été identifiés : interne, externe avec les professionnels et les scientifiques, externe avec les usagers, et l’acceptabilité des usagers vue par les gestionnaires a été analysée.

Quand s’est-on rendu compte de la non-dégradation des produits pharmaceutiques ? Combien de molécules sont susceptibles de devenir des résidus dans l’environnement ? Que sait-on des risques sanitaires liés à la présence de substances chimiques dans les eaux destinées à la consommation humaine ?

Vendredi 16 décembre, à 12h46 heure française, le satellite SWOT (Surface Water Ocean Topography) s’élancera vers l’espace à bord d’une fusée SpaceX depuis la base américaine de Vandenberg.

Les années de sécheresse 2016 et 2017 ont été fortement ressenties en Bretagne, provoquant localement des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Les quatre départements bretons font face à une augmentation inattendue de la consommation d’eau potable depuis 3 ans qui atteint 8% à 10% par rapport à la décennie précédente. Parallèlement on constate depuis quelques années une tendance au développement de périodes plus sèches en automne. Plus globalement le changement climatique risque d’accentuer la rareté de l’eau, avec des conséquences tant environnementales qu’économiques.

La convention OSPAR a établi une liste des espèces menacées ou en déclin pour lesquelles une évaluation de l’état écologique et des menaces qui pèsent sur ces espèces doit être réalisée tous les 6 ans à l’échelle de chaque région OSPAR.

En 2021, l’UAR PatriNat, centre d'expertise et de données sur le patrimoine naturel, (point focal OSPAR en France) et le Pôle MIAME : Pôle Gestion des Migrateurs dans leur Environnement ont conduit pour OSPAR l’évaluation de 3 espèces amphihalines (saumon atlantique, anguille européenne, grande alose) tandis qu’ils ont été en appui à l’évaluation de la lamproie marine pilotée par la Norvège. Pour cela, Julien Raitif (INRAE) et Anthony Acou (Pôle MIAME) ont organisé des ateliers collaboratifs  et coordonné le travail d’évaluation avec tous les experts nationaux, dont Laurent Beaulaton pour la France, des pays signataires de cette convention.

6 workshops ont été réalisés mobilisant 34 experts nationaux de 7 pays (Belgique, Danemark, France, Norvège, Portugal, Royaume Uni et Suède)

Les résultats de cette évaluation montrent que le statut écologique de ces espèces est mauvais et qu’il est nécessaire de mieux prendre en compte l’ensemble des menaces. Ce travail a permis également d’évaluer l’efficacité des mesures prises actuellement par chaque pays et le cas échéant de les compléter.

Comment la recherche et la pratique peuvent-elles coopérer sur « les polluants, les pathogènes et les résistances antimicrobiennes dans le cycle de l'eau » ?
350 experts nationaux et internationaux de l'eau issus de la recherche et du développement, des entreprises, de la politique et d'autres groupes de parties prenantes discutent de leurs stratégies et de leurs conclusions lors de la 3e conférence Water JPI le 17 novembre à Mülheim an der Ruhr (D) et en ligne.

Rapporter des observations de requins ou de raies, surveiller l’état de santé de coraux, ou encore compter des lucioles: autant d’activités qui composent les Sciences Participatives dans les Outre-mer. Les citoyens ultramarins participent à l’aide de ces programmes et à l’instar de leurs compatriotes hexagonaux, à une meilleure compréhension de la biodiversité française.

La pression du réchauffement climatique sur les agriculteurs en France, c'est la question de société posée aujourd'hui au sociologue Jean Viard. 

Après avoir parcouru plus de 53 000 km, la goélette entame la dernière étape de la mission Microbiomes : l’étude de la côte ouest africaine. Durant un an et demi, le bateau-laboratoire a étudié les eaux chiliennes, caribéennes, brésiliennes et argentines puis a effectué une mission en Mer de Weddell en Antarctique.

L’équipe scientifique achèvera son programme exigeant par l’étude de zones parmi les plus productives en micro-organismes de la planète, comme le courant du Benguela, les côtes sénégalaises et analysera l’influence de trois des principaux fleuves africains sur l’Océan Atlantique.

L’ IR LIFE : Living in Freshwater and Estuaries est une infrastructure de recherche INRAE centrée sur « l’écologie des organismes aquatiques ». Les 4 entités constituantes (U3E Rennes, ECP St Pée / Nivelle, OLA Thonon les bains, XPOBordeaux ) ont la particularité de réaliser à la fois des suivis long terme, de gérer des collections et des dispositifs/plateaux expérimentaux.

Cet ouvrage, coordonné par Isabelle Michallet, Pierre Charruau et Claudia Monzón Alvarado est le résultat d’une collaboration franco mexicaine sur l’Usumacita  dans le cadre du projet VAL-USES « Des usages traditionnels à une valorisation intégrée des sédiments dans le bassin versant de l’Usumacinta ». Une publication digitale en version française et espagnole.

Une stratégie pour une intégration réussie des méthodes basées sur l'ADN dans la surveillance aquatique

Le projet NICHES (Nature's Integration in Cities' Hydrologies, Ecologies and Societies) porté par ICTA-UAB est l'une des 22 propositions scientifiques financées par BiodivERsA et Water JPI dans le cadre de son Action COFUND BiodivRestore.

Le projet NICHES a tenu sa réunion de lancement (ICTA_UAB). Il se concentrera sur cinq villes caractérisées par des défis différents telles que Barcelone, Berlin, Boston, Sheffield et Rotterdam.

Le nouveau projet NICHES a tenu sa réunion de lancement le 21 avril 2022 à Berlin. Pendant deux jours, les différents partenaires ont échangé sur les attentes et la portée du projet, et ont eu l'occasion de faire connaissance et de donner le ton de leurs futures collaborations.

Le débordement des systèmes d'égouts unitaires pour les eaux usées et pluviales dans les villes est l'une des principales sources de pollution des écosystèmes aquatiques et des menaces pour la biodiversité marine et d'eau douce en Europe et au-delà. Outre environnemental, ce problème a également un fort impact social et économique dans de nombreuses zones urbanisées.

Toute la France métropolitaine, à l'exception de Paris, des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis a été placée jeudi 28 juillet en alerte sécheresse. Comment qualifier cette sécheresse, quelles en sont les causes et quels vont être ses effets sur notre approvisionnement en eau ?

avec :
Agnès Ducharne (Directrice de recherche CNRS, UMR METIS - IPSL).

Une première en Bretagne ! Lancé en 2021, le diagnostic d’ancrage territorial (DAT) de la Réserve naturelle nationale des Glénan vient de sortir. Ce diagnostic réalisé par Bretagne Vivante, gestionnaire de la réserve, est basé sur une méthodologie élaborée par la LPO et Réserves Naturelles de France. Il évalue la perception et l’appropriation d’un espace naturel protégé par les acteurs socio-économiques locaux (collectivités, nautisme, tourisme, pêche de loisirs et professionnelle, restauration) et les citoyen·ne·s. Le rôle et la place des Réserves naturelles sur leur territoire sont en effet liés aux représentations des acteurs locaux. Le DAT vise ainsi à comprendre les freins et leviers au projet de protection.

Recommandations de bonnes pratiques pour la conservation des échantillons dans les études de métabarcodage : une étude de cas sur des échantillons environnementaux de diatomées

Retrouve-t-on la présence de nanoplastiques dans l’eau potable ? Les résultats expérimentaux réalisés en laboratoire et installations-pilotes par l’Eawag et le Service des Eaux de la Ville de Zurich indiquent que l’utilisation d’un filtre à sable lent biologiquement actif retiendrait 99.9% des nanoparticules efficacement.

Une nouvelle unité mixte de recherche intitulée « Dynamique et durabilité des écosystèmes : de la source à l’océan » (DECOD) est née le 1er janvier 2022 du regroupement d’équipes de recherche d’INRAE, de l’Ifremer et de l’Institut Agro de Rennes. Cette nouvelle entité rassemble 140 chercheurs, ingénieurs et techniciens de laboratoires situés à Brest, Lorient, Nantes et Rennes. Elle a pour ambition de contribuer à produire des connaissances pour anticiper les changements liés aux différentes pressions exercées par les activités humaines sur la biodiversité aquatique continentale et marine.

Le projet NATURE a pour objectif d'évaluer différentes solutions inspirées par la nature pour lutter durablement contre la pollution de l'eau.
Le projet développe et évalue plusieurs solutions basées sur la nature, telles que les zones humides construites conventionnelles et haut de gamme, la renaturalisation des rivières et la restauration des zones humides, pour réduire les antibiotiques, les agents pathogènes et la résistance aux antimicrobiens.

Les récifs côtiers, piliers du fonctionnement des écosystèmes, de la sécurité alimentaire et de revenus économiques, sont confrontés aux changements globaux (climat, surexploitation), ce qui soulève de nombreux défis pour leur conservation et leur gestion durable. Le projet FISH-PREDICT, lauréat du challenge IA-Biodiv lancé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et l’Agence française de développement (AFD), propose d’élaborer des modèles d’intelligence artificielle (IA) pour mieux prédire la biodiversité des poissons récifaux.

INRAE ​​coordonne un outil opérationnel destiné à informer les autorités françaises de la sévérité des sécheresses à venir, permettant à ces dernières de prévoir des restrictions d'utilisation de l'eau adaptées. Nous avons posé trois questions à l'hydrologue Vazken Andréassian, responsable de l'unité de recherche INRAE ​​au cœur du projet.

Bienvenue sur le site du projet « Eau, paysage et changement climatique dans le Parc     naturel de la Brenne », une expérimentation prospective menée par le Parc naturel     régional de la Brenne avec la DDT de l'Indre, l'École de la Nature et du Paysage de     Blois, l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et Agrocampus-Ouest Angers.

Quels seront les paysages de la Brenne en 2050, en 2070 sous l’effet du changement      climatique ? Quels impacts sur la ressource en eau ? Sur la filière agricole, piscicole,      forestière ? Sur nos habitations, nos routes et nos villages ?

Ce site internet retrace les premières pistes de réflexion sur l’adaptation aux    changements climatiques en Brenne, l’occasion de sensibiliser tous les publics du     territoire à ces nouvelles problématiques.

Les outils documentaires de la science

Composition contrastée de la matière organique dans les mangroves vierges et eutrophisées révélée par les acides gras et les isotopes stables (Rio de Janeiro, Brésil)

Dans le cadre du programme Life Adapto, mené par le Conservatoire du Littoral, et cherchant à explorer des modes de gestion souple du trait de côte, l'équipe Écosystèmes et réseaux de PatriNat a réalisé une revue systématique s’intéressant aux conséquences de la dépoldérisation sur la biodiversité. 

Cette synthèse bibliographique a permis de regrouper dans une base de données 255 publications en lien avec le sujet.

Elle souligne un déséquilibre de représentativité dans les taxons et les paramètres suivis par les études, les mammifères, les amphibiens et les reptiles, ainsi que les paramètres de structures (âge, taille des populations, etc.) et de fonctions (croissance, reproduction, etc.) étant peu étudiés.
Elle met également en évidence une diminution de la richesse spécifique végétale et une augmentation de la richesse spécifique en invertébrés et de l’abondance en poissons et en limicoles, suite à une dépoldérisation.

Dans la majorité des villes françaises et d’Europe, ni les centres urbains de l’époque moderne, ni les faubourgs de la révolution industrielle, ni les premiers pavillons individuels construits à l’entre-deux guerres, ni non plus les grands ensembles datant des Trente Glorieuses n’ont été pensés pour faire face à des températures élevées. Or, depuis les années 1970, le climat se réchauffe. Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus fréquentes, intenses, durables et précoces, intervenant en 2022 dès la mi-juin, un record ! Cette même période correspond à celle du « tout automobile » ayant facilité l’explosion de la péri-urbanisation. Par conséquent, l’étalement urbain a considérablement accru l’empreinte spatiale et l’intensité du phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU). Ce phénomène, qui correspond à un écart de température entre la ville et la campagne, se développe lors de nuits peu ventées qui font suite à de fortes journées ensoleillées, et disparaît au lever du jour. En ville, il exacerbe les effets du changement climatique dont notamment le risque sanitaire, à l’image de ce que nous avons connu lors de la canicule d’août 2003.  La croissance urbaine actuelle et le changement climatique ne font donc pas bon ménage !

La pollution liée à l'usage de médicaments touche toutes les régions du monde. Cette pollution pharmaceutique a été étudiée sur 258 rivières coulant dans 106 pays. Un quart des rivières de l’ensemble du globe contiennent des substances médicamenteuses à des niveaux considérés comme dangereux.

L’eau douce est une ressource sous tension, comme l’explique Agathe Euzen, responsable de la Cellule Eau du CNRS qu’elle a créée il y a un an. Ses recherches portent sur les perceptions et représentations de l’eau dans l’environnement et de leur lien avec les pratiques de la vie quotidienne. Forte de sa double formation en sciences de l’environnement et en sciences sociales, elle nous éclaire sur l’enjeu majeur que représente la préservation de ce précieux liquide sans lequel aucune vie n’est possible

Météo-France et le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) ont lancé un programme d’études conjoint autour des impacts liés au changement climatique sur différents paramètres physiques en Guyane. Intitulé GuyaClimat, le projet est appuyé par plusieurs partenaires financeurs que sont la DGTM (Direction générale des territoires, de la mer et de l’État), l’AFD (Agence Française de Développement), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’ODEG (Office de l’eau de Guyane), Météo France et le BRGM.
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L’objectif du projet GuyaClimat est de caractériser l’impact du changement climatique sur l’élévation du niveau marin, les températures, les vagues, les précipitations, le vent et les conséquences sur le territoire (submersion chronique). La méthode employée s’appuie sur une descente d’échelle à partir des modèles globaux issus des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC).
MOINS

Dans la majorité des villes françaises et d’Europe, ni les centres urbains de l’époque moderne, ni les faubourgs de la révolution industrielle, ni les premiers pavillons individuels construits à l’entre-deux guerres, ni non plus les grands ensembles datant des Trente Glorieuses n’ont été pensés pour faire face à des températures élevées. Or, depuis les années 1970, le climat se réchauffe. Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus fréquentes, intenses, durables et précoces, intervenant en 2022 dès la mi-juin, un record ! Cette même période correspond à celle du « tout automobile » ayant facilité l’explosion de la péri-urbanisation. Par conséquent, l’étalement urbain a considérablement accru l’empreinte spatiale et l’intensité du phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU). Ce phénomène, qui correspond à un écart de température entre la ville et la campagne, se développe lors de nuits peu ventées qui font suite à de fortes journées ensoleillées, et disparaît au lever du jour. En ville, il exacerbe les effets du changement climatique dont notamment le risque sanitaire, à l’image de ce que nous avons connu lors de la canicule d’août 2003.  La croissance urbaine actuelle et le changement climatique ne font donc pas bon ménage !

Alors que les États se sont engagés à créer des zones protégées sur au moins 30 % de leurs territoires terrestres et maritimes d’ici 2030, une équipe de recherche internationale a mis au point un nouvel outil permettant de quantifier la vulnérabilité des communautés d’espèces. Associé aux futures études d’évaluation des risques pour les écosystèmes, cet outil devrait aider les décideurs à définir les priorités de gestion et à orienter les efforts de protection là où ils sont le plus nécessaires.

De nombreux produits de la vie courante (détergents, cosmétiques, médicaments, plastiques) et les pesticides contiennent des molécules chimiques qui interfèrent avec le système hormonal humain et animal. On parle de "perturbateurs endocriniens" (PE). Perturbant les fonctions biologiques de certaines espèces (reproduction, développement sexuel...) ils sont responsables du déclin local des populations.

De plus en plus de gestionnaires territoriaux mettent en place des démarches participatives dans le cadre de projets, plans ou programmes. Cet article apporte des éléments permettant de comprendre le contexte entourant les démarches de participation citoyenne en France. Il s’appuie pour cela sur le témoignage de trois actrices apportant leur éclairage sur le sujet, chacune à son échelle de territoire : le niveau local, le bassin versant Rhône-Méditerranée-Corse et le territoire national.

Land-based plastic waste, carried to the sea through rivers, is considered a main source of marine plastic pollution. However, most plastics that leak into the environment never make it into the ocean. Only a small fraction of plastics that are found in the terrestrial and aquatic compartments of river systems are emitted, and the vast majority can be retained for years, decades, and potentially centuries. In this perspective paper we introduce the concept of river systems as plastic reservoirs. Under normal conditions, hydrometeorological variables (such as wind, runoff and river discharge) mobilize, transport and deposit plastics within different river compartments (e.g., riverbanks, floodplains, lakes, estuaries). The emptying of these plastic reservoirs primarily occurs under extreme hydrological conditions (e.g., storms, floods). In this paper we specifically focus on the retention mechanisms within different river compartments, and their effect on the fate of the plastics that are accumulated on various timescales. We aim to introduce the concept of rivers as (long-term) sinks for plastic pollution, and provide suggestions for future research directions.

Lancé le 16 mars avec un budget de €53 millions, le PEPR Exploratoire OneWater - Eau Bien Commun souhaite emmener l’eau vers un nouveau paradigme.

« L’objectif de ce programme est de reconnaître l’eau ‘pour elle-même’ et non plus comme étant ‘au service de’ », souligne Agathe Euzen, directrice du nouveau Programme et Équipement Prioritaire de Recherche1  (PEPR) Exploratoire OneWater-Eau Bien Commun, responsable de la Cellule Eau du CNRS et directrice adjointe de l’Institut Écologie et Environnement de l’organisme (INEE). Co-piloté par le CNRS, Thibault Datry2 pour INRAE3  et Dominique Darmendrail4 pour le Bureau de Recherches Géologiques et Minières5  (BRGM), ce PEPR Exploratoire intervient dans un contexte de changement global où les pressions physiques et anthropiques sont exacerbées et où l’eau douce continentale constitue l’un des défis majeurs du XXIe siècle.

Co-piloté par le CNRS, le BRGM et INRAE, le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire1 OneWater - Eau bien commun intervient dans un contexte de changement global où les pressions sur l’eau sont exacerbées et où les ressources en eau sont l’un des défis majeurs du XXIe siècle. Lancé le 16 mars 2022, il est doté d’un budget de 53 millions d’euros sur 10 ans, financé dans le cadre du PIA 4. Structuré en six défis scientifiques, il a vocation à mettre les recherches sur les ressources en eau au cœur de la transition durable des territoires.

L’utilisation de l’habitat des poissons dans les grands lacs et dans l’océan côtier est en partie déterminée par la stratification thermique, les poissons choisissant des régions qui correspondent à leurs préférences thermiques. La stratification de la densité sous-entendue par une stratification d’eau chaude au-dessus d’eau froide contrôle également les profils d’oxygène dissous et la localisation du plancton et des espèces proie, qui déterminent aussi l’utilisation de l’habitat par les poissons. Cependant, cette stratification n’est pas stable, et la thermocline d’un grand lac est toujours en mouvement constant en raison du forçage du vent. Cela signifie que les poissons doivent également ajuster constamment la profondeur pour rester dans leurs préférences thermiques. Les scientifiques emploient une série de technologies de détection acoustique pour surveiller l’utilisation de l’habitat par les poissons. La vitesse de propagation du son dans l’eau est principalement une fonction de la densité, et dans les lacs d’eau douce, la densité est principalement une fonction de la température, donc les gradients de vitesse du son à travers les thermoclines peuvent potentiellement focaliser ou défocaliser les signaux sonores et changer l’efficacité de la détection des poissons. Ainsi, si la thermocline change rapidement de profondeur dans un système aquatique, les poissons sont susceptibles de changer de position en même temps que l’efficacité de leur détection change. Cela complique notre compréhension de l’utilisation de l’habitat des poissons dans les systèmes à thermoclines dynamiques

Quels impacts les produits phytopharmaceutiques ont-ils sur l’environnement et la biodiversité ? Pour tenter de répondre à cette question, un groupement d’experts menés par l’INRAE et l’Ifremer vient de publier un rapport dressant le bilan de l’ensemble des effets directs et indirects des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques en France.

La perche transparente permet de mesurer le débit des cours d'eau. L'unité de recherche RiverLy vous présente cet outil.

INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières qui aide les services de l’Etat à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées. Trois questions à Vazken Andréassian, hydrologue à INRAE et directeur de l’unité de recherche impliquée.

Le SNO BenthOBS, dédié au suivi du macrozoobenthos, et labellisé en novembre 2022 a rendu public son portail d'accès aux données à l’adresse https://www.benthobs.fr (cf. figures 1 et 2 pour des exemples de copies d’écran). Les données mises à disposition comprennent les comptages des occurrences de la macrofaune benthique aux différents points d’échantillonnage retenus par le SNO, des données de granulométrie, ainsi que des mesures de la matière organique sèche. Ces données sont complétées par des mesures de paramètres hydrologiques.

Dans le cadre du projet  Life Marha (Marine habitats), piloté par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), le Pôle-relais lagunes méditerranéennes accompagne les animateurs et gestionnaires de sites N2000 dans l’évaluation de l’état de conservation de l’habitat 1150* « Lagunes côtières » en Méditerranée avec la méthode parue en 2019 et le classeur de fiches techniques paru fin 2020 en appui à la mise en œuvre opérationnelle.

En soi, ce n’est pas tout à fait nouveau. On sait depuis un bon moment déjà en effet que le réchauffement climatique perturbe le cycle de l’eau, avec parfois des effets qui à la longue pourraient se révéler irréversibles. Mais des études scientifiques parues ces dernières semaines pointent du doigt deux phénomènes qui semblent démontrer que ce cycle hydrologique serait en train de se modifier plus rapidement qu’on ne pense et d’une manière jugée inquiétante par les experts. D’une part, le cycle de l’eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux et qui est essentielle à l’humidité des sols, a dépassé les limites inhérentes à l’équilibre des écosystèmes terrestres. D’autre part, certaines masses d’eaux océaniques perdent de leur salinité alors que d’autres deviennent plus salées.

Co-piloté par le CNRS, le BRGM et INRAE, le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire OneWater - Eau bien commun intervient dans un contexte de changement global où les pressions sur l’eau sont exacerbées et où les ressources en eau sont l’un des défis majeurs du 21e siècle. Lancé le 16 mars 2022, il est doté d’un budget de 53 millions d’euros sur 10 ans, financé dans le cadre du PIA 4. Structuré en six défis scientifiques, il a vocation à mettre les recherches sur les ressources en eau au cœur de la transition durable des territoires.

Le projet BOSCO Bretagne a été labellisé dans le cadre du second appel à projet Space Climate Observatory (SCO) France. Il propose de co-construire un service d’estimation de teneur en eau des sols sur le territoire breton à très haute résolution spatiale et temporelle, pertinente pour la gestion agricole et des ressources en eau.

La volonté de protéger des sites naturels et la biodiversité est-elle bien perçue et soutenue par les citoyens, qu’ils soient touristes ou riverains ?

Depuis 2019, dans le cadre de 2 thèses et de 2 programmes de recherche, la Réserve naturelle mène une réflexion sur la place des milieux protégés dans l’imaginaire collectif, afin de mieux comprendre les freins et/ou les leviers sociaux pour leur protection.

Dans le cadre du travail de thèse d’Agathe Robert (“Acceptation sociale des espaces protégés en contexte littoral et montagnard. Regards croisés sur les réserves naturelles de Bretagne et de Haute-Savoie”), une analyse des perceptions et représentations de la Réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc a été réalisée par Ariane Masselot de l’Université de Grenoble en 2021.

es débits des rivières sont loin d’être bien estimés à l’échelle planétaire et la tâche n’est absolument pas évidente, selon notre partenaire The Conversation.
Le satellite SWOT, qui sera lancé à l’automne 2022, va permettre de mesurer pour la première fois la hauteur de la surface de l’eau des rivières, pour des rivières de largeur supérieure à 100 mètres et sur 90 % du globe.
Cette analyse a été menée par Jerôme Monnier, professeur en mathématiques appliquées à l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse.
L’ea

Les barrières anthropiques telles que les vannes de marée entravent la migration des poissons et la continuité écologique. Pour les poissons migrateurs, les barrières peuvent modifier ou entraver les migrations en amont et en aval. Les juvéniles d'anguilles européennes, à savoir les civelles, doivent franchir ces barrières lors de leur migration vers l'amont, alors qu'ils ont des capacités de nage limitées et sont dépendants de plusieurs variables environnementales. Les conditions hydrologiques, qui peuvent être modifiées par la gestion des barrières, sont critiques pour les civelles.
Cette étude porte sur les variations temporelles des civelles et les impacts des barrières sur les migrations.

11milions de livres pour les projets life en Angleterre.
Les projets - couvrant les frontières nord-est et écossaises, Cumbria et South Yorkshire - se concentreront sur les espèces et les habitats d'importance internationale des zones spéciales de conservation (SAC) et des zones de protection spéciale (SPA) et seront radicalement rajeunis au cours des cinq prochaines années par des partenariats dirigé par Natural England et financé par EU LIFE.

Les travaux porteront sur des questions d'importance nationale et internationale pour parvenir à la restauration de la nature et lutter contre le changement climatique. Cela comprend la restauration des rivières, des habitats côtiers et des landes, l'amélioration de la qualité de l'eau des rivières et la sauvegarde des espèces en danger critique d'extinction telles que la moule perlière d'eau douce, ainsi que l'offre de plus d'opportunités aux gens de profiter d'une nature de haute qualité.

Régénérer les parties du corps perdues est impossible pour les humains, mais déchiffrer le code cellulaire des salamandres pourrait aider à traiter les blessures graves.
Les salamandres sont des créatures remarquables. Si l'un de ces amphibiens perd un doigt, il repousse. De plus, si vous coupez un morceau de cœur ou de moelle épinière, il se régénérera. Peut-être le plus impressionnant, ils peuvent même faire repousser une jambe mordue par un prédateur affamé.

L'une des espèces de salamandres les plus célèbres est l'axolotl (Ambystoma mexicanum), que l'on trouve dans les lacs près de Mexico.

Immense goélette amarrée au pôle voile de tradition du salon nautique de La Ciotat, Expédition 7e Continent porte le nom de l'ONG créée il y a 12 ans par Patrick Deixonne. Cette association de scientifiques basée à Sète, dans l'Hérault, étudie l'impact du plastique sur les océans ; un impact terrible quand on sait que 250 millions de tonnes de ce polluant très peu dégradable, sont déjà présentes sur toutes les mers du globe et que 8 millions de tonnes supplémentaires y sont déversées chaque année, s'agglomérant au gré des courants pour former de véritables continents.

INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières, PREMHYCE, qui aide les services de l’Etat à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées.

Un échantillonneur passif composite innovant à base de silicone et dénommé TSP, pour « Tige Silicone Polaire », a été conçu pour l'échantillonnage, la détection et la quantification dans les eaux
d'une gamme élargie de pesticides. Sa petite taille, son usage unique et son faible coût sont autant d’atouts qui le rendent particulièrement intéressant pour des mesures intégrées au sein des petits bassins versants. En s’appuyant sur plusieurs exemples d’applications dans des petits bassins versants agricoles, cette synthèse montre comment cet échantillonneur intégratif passif permet de répondre à des enjeux opérationnels multiples.

Le projet BigData4Rivers a pour objectif d’améliorer la qualité de l’eau des rivières et fleuves européens via des politiques de gestion intelligente de l’eau. Ce projet est co-construit par 7 partenaires, issus de 7 pays européens, incluant le Pôle DREAM Eau & Milieux.

Le jeudi 7 juillet 2022, se sont tenus deux évènements liés au projet : le dissemination event régional et la 6ème réunion du groupe des parties prenantes.

En France, les indicateurs de performance appliqués aux réseaux d'alimentation en eau potable sont plutôt orientés services, sans distinction entre usagers résidentiels et non résidentiels. Dans cet article, nous cherchons à tester notre hypothèse de travail selon laquelle ces différents groupes de consommateurs ont chacun leurs propres attentes, contraintes, et vulnérabilités et constitueraient ainsi des acteurs distincts en cas de défaillance du service.
Trois services d'eau situés dans le sud-ouest de la France servent d'étude de cas. Les résultats montrent que les perceptions des usagers non résidentiels du service
les performances peuvent différer considérablement de celles des consommateurs résidentiels. Nos résultats indiquent que les non-résidentiels les utilisateurs ont tendance à se concentrer plus intensément sur certains sujets, c'est-à-dire l'équilibre entre rester à l'aise sans gaspiller temps, arbitrages entre contraintes et rentabilité, etc. De plus, les utilisateurs non résidentiels ne forment pas
catégorie homogène. Au sein des usagers non résidentiels, trois logiques peuvent être distinguées : « productives », qui
concerne des usagers fortement dépendants du modèle actuel d'approvisionnement en eau potable ; "routine", dans laquelle l'utilisation de l'eau du robinet semble continuer par habitude, commodité et/ou raisons de sécurité ; et "l'optimisation économique"
ou "modération". Ces connaissances supplémentaires liées aux performances pourraient s'avérer inestimables pour concevoir des
stratégies de gestion des actifs des infrastructures hydrauliques, car cela permet aux services publics de hiérarchiser les secteurs à améliorer et être plus efficace. Il aide les services publics à mieux servir leurs clients en répondant à leurs besoins spécifiques. Il aide également à cibler communication sur des sujets moins familiers ou compris. Enfin, notre travail contribue au débat sur la gestion
à travers les indicateurs en interrogeant leur sens et leur portée.

Cet ouvrage aborde les grandes approches actuelles en écotoxicologie par le biais de questions ouvertes que peuvent se poser les lecteurs curieux de mieux connaître cette discipline ou, plus généralement, soucieux des problématiques environnementales.

Vous vous êtes déjà demandé ce qui se passait après votre douche… pour l’eau que vous utilisez ? Où partent nos eaux usées ? Comment l’eau qui sort de chez nous est-elle nettoyée pour être restituée à l’environnement ?

Laure et Charlotte suivent le chemin de ces eaux usées, à travers les stations d’épuration et les filtres plantés de roseaux, avec Stéphanie Prost Boucle, ingénieure d’étude en traitement des eaux usées adapté aux petites collectivités à INRAE. Découvrez ce domaine un peu dans l’ombre, qui vous permet pourtant de vous doucher l’esprit tranquille, et qui réserve quelques surprises !

Considéré comme l'un des grands défis du XXIe siècle, l'eau douce et l'état de ses réserves naturelles inquiètent les spécialistes et les acteurs du secteur depuis déjà longtemps. Et l’été 2022, qui a vu des hectares de forêts brûler en France et la question hydrique faire la une de l’actualité, rappelle l’urgence à préserver la ressource en eau.
Victime du dérèglement climatique, mais aussi de pollutions, de captations, de pressions anthropiques, du déclin de la biodiversité, cette ressource essentielle à la vie exige de nouveaux outils pour anticiper son évolution et s'adapter à son devenir. Pour éviter une guerre de l'eau, y compris en France, doit-on déclarer cette ressource vitale 'bien commun' ?

En quête d’eau », une web-série de quatre épisodes réalisée en 2020 par les étudiants en journalisme de Sciences Po Rennes en collaboration avec France 3 Bretagne, analyse les impacts du changement climatique en Bretagne.

Extrait : “Le changement climatique va toucher la Bretagne, cette région où l’on dit qu’il pleut beaucoup. Difficile d’imaginer qu’elle pourrait se retrouver à court d’eau en 2040… Pourtant, la réalité est bien là. Elle s’incarne dans des mécanismes déjà à l’œuvre : multiplication des phénomènes extrêmes, sécheresses et pollutions. De quoi provoquer de sérieux dégâts sur la ressource en eau. Notre équipe de reporters vidéo a décidé de s’imaginer la Bretagne de 2040 : aura-t-on assez d’eau ? Et de quelle qualité ? Quelles initiatives sont en place ou sont à imaginer pour la préserver ?”

L’objectif poursuivi est de permettre à chacun de disposer les éléments de base pour comprendre la définition d’un terme, d’un concept, et d’ouvrir sa curiosité pour aller rechercher ailleurs les compléments qui peuvent lui être utile. Disposer de ce document permet de disposer rapidement d’une définition qui permet de comprendre un texte.

L’utilisation de produits chimiques par l’Homme s’est fortement accrue depuis la seconde guerre mondiale. En opposition avec la notion de progrès qui a accompagné cette évolution, les produits chimiques n’ont pas tardé à contaminer les milieux naturels, puis à impacter les êtres vivants. Le livre « Le printemps silencieux » (Carson, 1962), dont nous célébrons cette année le 60ème anniversaire, a dénoncé cet état de fait, puis initié les préoccupations environnementales de la société, posant les bases d'une nouvelle discipline scientifique, l'écotoxicologie.

Le référentiel hydrogéologique BDLISA (Base de Données des LImites des Systèmes Aquifères) est un outil qui permet de localiser et de caractériser les formations géologiques aquifères, semi-perméables et imperméables, à l'échelle du territoire national (départements métropolitains et d'outremer) sous trois niveaux de visualisation (nationale, régionale, et locale).

1,4 milliards de m3 d’eau douce ont été prélevés en moyenne chaque année, en Nouvelle-Aquitaine, sur la période 2008-2019, pour l'alimentation en eau potable, l'agriculture et l'industrie, et environ 5 milliards pour la production d'énergie.
69,5 % de l’eau douce mondiale provient des eaux gelées et glacées, 30% des eaux souterraines et 0,5 % des eaux de surface.
Les débits des rivières diminuent de 5 à 10 % par décennie depuis au moins une vingtaine d'années.

Le changement climatique a de nombreux effets sur la planète, quels sont-ils sur l’eau en Nouvelle-Aquitaine ? Quelle disponibilité de la ressource en région, dans les années à venir ? Comment agir ? Économie, Ressources alternatives, Solutions fondées sur la nature : comment s'adapter pour les cinq, dix, 20 années qui viennent, de façon à ne pas avoir ces déficits et ces effets sur la qualité de l'eau ?

Bernard Legube, professeur émérite de l’Université de Poitiers, nous en dit un peu plus sur l’impact du changement climatique sur l’eau et sur Acclimaterra, le comité scientifique régional sur le changement climatique, à travers 4 questions/réponses.

L’agence de l’eau publie un guide "eau et connaissance" qui propose différents outils et méthodes d’approche pour caractériser les échanges entre rivières et écoulements karstiques dans la traversée des plateaux calcaires.

En raison de la sécheresse exceptionnelle que nous avons connue au cours de l'été 2022, les préfets de tous les départements de la France métropolitaine ont pris des arrêtés de restriction de l'usage de l'eau, ce qui a alimenté des polémiques entre ceux qui utilisent beaucoup d'eau pour leur activité professionnelle (le cas des agriculteurs) et ceux qui consomment de l'eau pour leurs loisirs, comme ces 3 millions de Français, propriétaires de piscines privées. Accusés de gaspillage, ces derniers ont été défendus par la Fédération professionnelle de ce secteur qui a affirmé - chiffres à l'appui - que la consommation d’eau pour une piscine représentait moins que la consommation annuelle d’un lave-linge.
Nous avons-là une illustration du type de polémiques qui caractérisent nos sociétés de consommation, quand elles sont confrontées à des catastrophes climatiques remettant en cause les intérêts divergents des uns et des autres. Cela ne doit pas nous faire oublier que, dans le passé, les conflits sur les usages de l'eau étaient déjà très fréquents. Ce qui est nouveau, c'est la dimension nationale, voire mondiale, du problème, alors que dans les sociétés préindustrielles, les enjeux étaient le plus souvent localisés.

La Société Herpétologique de France et l'OFB publient un guide illustré des amphibiens et des reptiles de Saint-Martin.

Après un cycle sur l’Anthropocène l’an dernier, les rentrées scientifiques de PSL reviennent sur le thème de l’eau. Objet scientifique incontournable, notamment pour l’étude du climat et dans les géosciences, l’eau est aussi un enjeux géopolitique croissant, notamment en lien avec les questions énergétiques et donc l’ingénierie. Recouvrant 70% de la surface du globe, les océans sont aussi au cœur de l’histoire mondiale et de ses innombrables circulations – humaines, commerciales et culturelles. Ressource inépuisable pour l’imagination, support de nombreuses migrations et de tous les navires, l’eau est également au cœur de nos récits et nos imaginaires. Elle s’impose ainsi comme un thème naturel pour le cycle de rentrée scientifique de PSL, reflet de la culture pluridisciplinaire de notre université et de ses ambitions internationales autant que de l’engagement de ses communautés pour un monde durable.

Par la pluralité des sujets abordés, de la chimie organique à l’infectiologie en passant par la robotique et l’IA, la recherche en santé se veut holistique. Celles-ci, fortement encouragée par le plan France 2030, ainsi que le dernier Conseil Stratégique des Industries en Santé, se veulent être un soutien inébranlable en assurant la souveraineté de la France en recherche de nouvelles biothérapies. Dans cette dynamique, les SATT, s'inscrivent comme un socle des interactions entre la recherche publique et les entreprises.

Dans le contexte du projet ANR HILIAISE, des campagnes aéroportées ont eu lieu en juillet 2021 sur le site d’Urgell en Espagne. L’objectif principal de ces campagnes est de mieux comprendre et modéliser les interactions surface-atmosphère dans un contexte d’irrigation intense. Des mesures ont eu lieu avec l’instrument aéroporté GLORI développé par le CESBIO et basé sur la technique GNSS-R, pour la cartographie de l’humidité de surface du sol. Cette étude présente les méthodes proposées pour l’estimation du contenu en eau du sol en utilisant les réflectivités GNSS-R et à une résolution spatiale de 100 m. Des fortes corrélations avec les précipitations et les irrigations sont observées

Interview de Pierre-François STAUB, actuellement chargé de mission « Pollution des écosystèmes et Métrologie » à l'Office Français de la Biodiversité (OFB) et qui travaille depuis des années sur ces questions de micropolluants.

Un inventaire inédit des programmes de sciences participatives sur la biodiversité dans les territoires ultramarins vient d’être publié.

Depuis quelques jours, les promeneurs du chemin littoral de Montabo peuvent observer un intrigant dispositif. Il s'agit du ponton scientifique MESH, en cours de montage dans le cadre du déploiement de l'Observatoire de la Mangrove.

Dans le cadre de la politique de science ouverte du CNRS, les articles scientifiques doivent être disponibles en libre accès. Le CNRS encourage ses chercheurs et ses chercheuses à se tourner vers les modèles de publication gratuits à la fois pour les auteurs et les lecteurs. Directeur général délégué à la science, Alain Schuhl détaille ces recommandations.

En réponse aux besoins exprimés par les techniciens rivières bretons, le Creseb a accompagné le projet de recherche action pluri-disciplinaire BERCEAU. Ce projet vise à proposer aux décideurs et acteurs locaux des outils techniques afin de suivre et d’évaluer l’efficacité des actions de restauration de cours d’eau qu’ils mènent sur leur territoire.

"Sciences et recherches participatives", c’est l’appellation qui a été choisie, par la trentaine de signataires de la Charte des sciences et recherches participatives en France en 2017, pour embrasser la grande famille des pratiques de recherches impliquant des citoyens au sens large.
Une diversité de projets et de posturesAvec plus de 160 projets ou programmes (en cours ou récents) de sciences et recherches participatives, et avec près de 140 scientifiques dans 69 unités différentes impliqués dans ces projets, INRAE est pleinement engagé dans le développement de ces dispositifs de recherche.
On retrouve également une diversité de postures du scientifique dans les projets ainsi que différentes finalités, de la production de connaissances à la résolution de problèmes complexes.
Carole Caranta, Directrice générale déléguée pour la Science et l’Innovation - Edito.
Chercheurs, paysans-boulangers et boulangers se retrouvaient dans le besoin de revenir à l’observation, de communiquer ensemble pour voir émerger des connaissances qui soient le fruit de savoirs sensibles, empiriques et scientifiques partagés.

A la fin de l’année 2000, près de 35 ans après la création des agences de l’eau de métropole, la loi d’orientation pour l’outre-mer créait, dans les départements d’outre-mer, les offices de l’eau, établissements publics rattachés au département. Après plus d’une quinzaine d’années d’existence, la mission a dressé le bilan, l’évaluation et les pistes de progrès du dispositif des offices de l’eau, tout en prenant en compte notamment l’ensemble des évolutions qu’ont connues les territoires concernés, la politique de l’eau et de la biodiversité, le cadre communautaire, l’organisation de l’État

Le groupe Saur annonce changer d'identité de marque à travers la signature Mission Water et ambitionne devenir le champion de la transition hydrique d'ici à 2030. Cette volonté résonne avec celle de Veolia de devenir le « champion de la transition écologique », après son rachat de Suez. « En deux ans, le groupe Saur s'est imposé comme un acteur qui compte sur le marché́ de l'eau à travers le monde, a assuré Patrick Blethon, président exécutif du groupe Saur. Nous entrons aujourd'hui dans une phase d'accélération qui démontrera la force de notre modèle et qui, grâce à l'implication et au talent de tous nos collaborateurs, fera de Saur le champion de la transition hydrique à horizon 2030. »

Saur signe un partenariat avec Aquassay, société d’ingénierie spécialiste de l’efficacité hydrique, pour développer et proposer à ses clients de nouvelles offres destinées à faire évoluer les usages de l’eau vers une consommation raisonnée. Avec ce partenariat, le groupe Saur confirme son ambition de devenir le champion de la transition hydrique d’ici 2030 et se positionne comme un partenaire de choix pour répondre aux enjeux de l’eau de ses clients.

Le BRGM et la Région Nouvelle-Aquitaine ont signé, le lundi 5 septembre 2022, un accord-cadre pour renforcer la recherche et l’expertise sur les risques littoraux et le changement climatique.

ne nouvelle unité mixte de recherche intitulée « Dynamique et durabilité des écosystèmes : de la source à l’océan » (DECOD) est née le 1er janvier 2022 du regroupement d’équipes de recherche d’INRAE, de l’Ifremer et de l’Institut Agro de Rennes. Cette nouvelle entité rassemble 140 chercheurs, ingénieurs et techniciens de laboratoires situés à Brest, Lorient, Nantes et Rennes. Elle a pour ambition de contribuer à produire des connaissances pour anticiper les changements liés aux différentes pressions exercées par les activités humaines sur la biodiversité aquatique continentale et marine.

Vous pouvez déjà noter les dates suivantes dans vos agendas :Réservez dès maintenant la matinée du 25 novembre 2022 pour la seconde session du séminaire, cette fois sur le droit du cours d’eau.
Retrouvez ICI tout le détail de ces publications dans les Revues Progress in Environmental Geography, Sources.
Matériaux et terrains en études africaines et dans le double numéro spécial sur l’eau de GéocarrefourLancement du concours photo l’Anthropologie en partage .
ATER en sciences de l’eau à Sorbonne Université (Licence 2 métiers de l’eau) à pourvoir dès septembre 2022.
CDD (24 mois) Chargé(e) de mission « Gestion de l’eau sur le bassin Adour-Garonne » à la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie.

La Fondation encourage chaque membre de la communauté AgroParisTech à s’engager dans des projets citoyens et solidaires en France et à travers le monde.
Comme chaque année, la Fondation soutient des projets responsables au service des enjeux vitaux de l’humain et de la nature.

Cette année, le colloque du PIREN-Seine s’est tenu les 6 et 7 octobre à l’auditorium Marie Curie, sur le campus Gérard Mégie, du CNRS. Ce dernier colloque de la phase 8, a rassemblé partenaires et scientifiques autour de la problématique « Diagnostiquer le bassin de la Seine dans un contexte de changement climatique ». Après sa traditionnelle session introductive, cet évènement a permis en deux sessions de présentations de mettre en avant les derniers résultats issus d’expériences sur le terrain ainsi que les projections de modèles et des scénarios du programme, sur l’état actuel et futur de l’hydrosystème Seine. La session de clôture correspondait à une étape marquante de la vie du programme, puisque c’est à ce moment que Gabrielle Bouleau, future directrice du PIREN-Seine, a présenté son projet pour la phase 9 qui débutera en 2024.

La politique de l’eau en France s'articule autour de trois lois majeures : la loi de 1964, la loi de 1992, et la LEMA de 2006, intégrant la DCE de 2000. Aujourd’hui, force est de constater que la politique de l’eau en France est une politique de gestion responsable, disposant d’outils performants.
Et pourtant, les objectifs que cette politique s’est fixée ne sont pas atteints. Alors, d’où viennent les dysfonctionnements ? De récents rapports et débats comme le rapport parlementaire Richard/Jerretie ou le débat sur la gestion de l’eau au Sénat explorent de nouvelles pistes. L’idée d’une nouvelle loi sur l’eau est ainsi apparue dans certains échanges.

Le BRGM présente son rapport d’activité 2021.
Au-delà de la résilience face à la crise sanitaire, l'établissement a amélioré ses résultats et développé son activité scientifique en saisissant les opportunités.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a inauguré, le 8 juillet 2022, Recherche Data Gouv, un écosystème au service du partage et de l’ouverture des données de recherche.

L’Unité Mixte de Recherche DECOD, pour « Dynamique et durabilité des écosystèmes : de la source à l’océan » rassemble 150 chercheurs, ingénieurs et techniciens de laboratoires situés à Brest, Lorient, Nantes et Rennes. Elle a pour ambition de contribuer à produire des connaissances pour anticiper et réduire les changements liés aux différentes pressions exercées par les activités humaines sur la biodiversité aquatique continentale et marine tout au long du continuum terre-mer.

Dans les fleuves et les rivières, les microorganismes interagissent avec les nombreux éléments chimiques en suspension, y compris quand ils sont issus de la pollution et des eaux usées. Céline Roose-Amsaleg, ingénieure de recherche au laboratoire Écosystèmes, biodiversité, évolution (ECOBIO, CNRS/Université Rennes 1)au sein de l'OSUR1 , scrute ces liens pour comprendre l’état des écosystèmes.

La surexploitation des réserves souterraines et le changement climatique exercent une pression toujours plus forte sur les ressources en eau et leur qualité. Physicienne adjointe au Conseil national des astronomes et physiciens (CNAP) et membre de l’Observatoire des sciences de l’Univers de Rennes (OSUR, CNRS/Institut Agro/INRAE/Université de Rennes 1/Université Rennes 2), Camille Bouchez scrute les cycles de l’eau et des éléments dissous dans les eaux souterraines. La chercheuse, qui allie l’hydrogéologie et la géochimie, nous présente ses travaux et sa vision de la place des femmes dans les sciences

Les joueurs s’immergent dans le cycle de vie en partant du stade œuf jusqu’au stade adulte. Les conditions rencontrées peuvent être favorables et donc permettre aux poissons de se nourrir, de grandir, de se reproduire. Mais le corégone peut aussi être confronté à des températures trop chaudes qui vont empêcher les œufs de se développer, les poissons peuvent avoir du mal à trouver les ressources nécessaires pour se nourrir et donc grandir, se faire manger par des prédateurs ou bien être péchés !