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Plusieurs programmes orientent les projets de recherche vers le changement climatique.
ANR
L’Agence Nationale de Recherche-ANR finance à travers ses programmes des projets de recherche sur le changement climatique.
« Depuis sa création en 2005, l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé de nombreux projets collaboratifs et pluridisciplinaires qui contribuent largement à l’accroissement des connaissances sur :
- les processus fondamentaux associés aux changements climatiques et les méthodes d’observation et de simulation ;
- les impacts des variabilités et des changements du climat sur les différents milieux et les vulnérabilités induites sur les sociétés ;
- les stratégies d’atténuation en termes de modes de gouvernance, de politiques et d’instruments à mettre à œuvre, d’adaptation des formes de gestion des écosystèmes et des modes de production ;
- les alternatives potentielles en termes de gestion des ressources (eau, sols, biodiversité terrestre et marine, forêt…), de production agricole et alimentaire, de gestion des territoires urbains et ruraux, de valorisation des déchets et de production d’énergie. » (site ANR)
ANR et Climat
HORIZON 2020
Le programme de recherche et d’innovation européen Horizon 2020 se décline en trois priorités dont les défis sociétaux où il est nécessaire de favoriser des projets interdisciplinaires. Parmi les défis sociétaux identifiés, se trouve « a lutte contre le changement climatique, l’utilisation efficace des mesures et les matières premières. »
Horizon 2020 - Le portail français du programme européen pour la recherche et l'innovation"
GICC - Entretien avec M. IMBARD (Chargé de mission-MEDDE)
Le programme Gestion et Impacts du Changement Climatique-GICC a été lancé en 1999 par le ministère en charge de l’écologie pour « développer les connaissances en appui aux politiques publiques en considérant le changement climatique sous l’angle de ses impacts, de l'adaptation pour y faire face et des mesures d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il importe de mobiliser conjointement des équipes de différentes disciplines : sciences physiques et biologiques pour la connaissance des impacts d’une part, sciences humaines et sociales au regard de l’atténuation et de l’adaptation d’autre part. »
16 projets ont été répertoriés dans Carteau.
Exemples de projets :
RExHySS-Impact du changement climatique sur les ressources en eau et les extrêmes hydrologiques dans les bassins de la Seine et de la Somme (2005-2008)
R²D²2050-Risque, Ressource en eau et gestion Durable de la Durance en 2050 (2010-2012)
C3E2-Conséquences du Changement Climatique sur l'Ecogéomorphologie des Estuaires (2010-2012)
REMedHE- Identification et impacts du changement climatique sur la gestion intégrée des ressources en eau en méditerranée. (2012-2015)
GEPET-Eau-Gestion Efficiente Prédictive ET adaptative de la ressource en Eau des voies navigables dans un contexte de changement climatique (2012-2015)
HYCCARE- Bourgogne. Hydrologie, changement climatique, adaptation, ressource en Eau en Bourgogne. (2012-2015)
Pour en savoir plus :
Fiche Carteau du GICC
Site GICC
Le programme GICC, un programme pour innover autour du climat
Entretien avec M. IMBARD (Chargé de mission-MEDDE)
LIFE
Le programme LIFE a lancé un appel à projets en juin 2015 sur l’adaptation au changement climatique « LIFE Climate Change Adaptation », pour soutenir les efforts pour accroître la résilience au changement climatique en contribuant au développement et à la mise en œuvre de la politique de l’Union sur l’adaptation au changement climatique.
BELMONT FORUM, JPI CLIMATE
Un appel à projets internationaux dans le cadre du Belmont Forum et l’initiative de programmation conjointe sur le climat (JPI Climate) sur « Prédictibilité du climat et liens inter-régionaux » visait « à contribuer à relever le défi global du développement des services climatiques tout en mettant l'accent sur le rôle des liens inter-régionaux de la variabilité et de la prévisibilité du climat. Un accent particulier est mis sur les pilotes et les mécanismes reliant les pôles et les moussons pour l'utilité sociétale des services climatiques.»
Appel à projet sur le site de l'ANR
JPI FACCE
L’Initiative de programmation conjointe sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et le changement climatique aborde l’eau et le climat sous la problématique de la sécurité alimentaire et de l’adaptation au changement climatique de l’agriculture.
Pour en savoir plus :
Sur le site de l'ANR
ANR
L’Agence Nationale de Recherche-ANR finance à travers ses programmes des projets de recherche sur le changement climatique.
« Depuis sa création en 2005, l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé de nombreux projets collaboratifs et pluridisciplinaires qui contribuent largement à l’accroissement des connaissances sur :
- les processus fondamentaux associés aux changements climatiques et les méthodes d’observation et de simulation ;
- les impacts des variabilités et des changements du climat sur les différents milieux et les vulnérabilités induites sur les sociétés ;
- les stratégies d’atténuation en termes de modes de gouvernance, de politiques et d’instruments à mettre à œuvre, d’adaptation des formes de gestion des écosystèmes et des modes de production ;
- les alternatives potentielles en termes de gestion des ressources (eau, sols, biodiversité terrestre et marine, forêt…), de production agricole et alimentaire, de gestion des territoires urbains et ruraux, de valorisation des déchets et de production d’énergie. » (site ANR)
ANR et Climat
HORIZON 2020
Le programme de recherche et d’innovation européen Horizon 2020 se décline en trois priorités dont les défis sociétaux où il est nécessaire de favoriser des projets interdisciplinaires. Parmi les défis sociétaux identifiés, se trouve « a lutte contre le changement climatique, l’utilisation efficace des mesures et les matières premières. »
Horizon 2020 - Le portail français du programme européen pour la recherche et l'innovation"
GICC - Entretien avec M. IMBARD (Chargé de mission-MEDDE)
Le programme Gestion et Impacts du Changement Climatique-GICC a été lancé en 1999 par le ministère en charge de l’écologie pour « développer les connaissances en appui aux politiques publiques en considérant le changement climatique sous l’angle de ses impacts, de l'adaptation pour y faire face et des mesures d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il importe de mobiliser conjointement des équipes de différentes disciplines : sciences physiques et biologiques pour la connaissance des impacts d’une part, sciences humaines et sociales au regard de l’atténuation et de l’adaptation d’autre part. »
16 projets ont été répertoriés dans Carteau.
Exemples de projets :
RExHySS-Impact du changement climatique sur les ressources en eau et les extrêmes hydrologiques dans les bassins de la Seine et de la Somme (2005-2008)
R²D²2050-Risque, Ressource en eau et gestion Durable de la Durance en 2050 (2010-2012)
C3E2-Conséquences du Changement Climatique sur l'Ecogéomorphologie des Estuaires (2010-2012)
REMedHE- Identification et impacts du changement climatique sur la gestion intégrée des ressources en eau en méditerranée. (2012-2015)
GEPET-Eau-Gestion Efficiente Prédictive ET adaptative de la ressource en Eau des voies navigables dans un contexte de changement climatique (2012-2015)
HYCCARE- Bourgogne. Hydrologie, changement climatique, adaptation, ressource en Eau en Bourgogne. (2012-2015)
Pour en savoir plus :
Fiche Carteau du GICC
Site GICC
Le programme GICC, un programme pour innover autour du climat
Entretien avec M. IMBARD (Chargé de mission-MEDDE)
"Le programme GICC-Gestion et Impacts du Changement climatique est axé sur le climat. La question fondamentale [traitée par le porgramme] est de voir quels sont les moteurs, quelle est la compréhension du changement climatique, quels sont ses impacts sur les secteurs et les systèmes et comment y remédier, comment l’atténuer et comment s’adapter au changement climatique qui est inévitable et qui a déjà commencé.
La vocation du programme GICC est d’initier, de susciter, d’aider ou de soutenir des projets qui sont novateurs, en appui aux politiques publiques, notamment du MEDDE et s'inscrivant dans la mise en œuvre du Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
Une organisation au plus proche des besoins
Le programme GICC s’appuie sur un comité d’orientation et un conseil scientifique pour sa gouvernance. Le comité d’orientation exprime les besoins des parties prenantes (ONG, des directions de ministères, organismes de recherche…). Le conseil scientifique traduit ces besoins en objectifs puis fait tester la faisabilité pour répondre à ces besoins. Jusqu’à présent, un des appels à projets étaient lancés. Les projets étaient sélectionnés, suivis et les résultats valorisés.
Pour en savoir plus sur les instances du programme
Un programme en constante évolution
Le programme a soutenu une centaine de projets jusqu’à aujourd’hui. Le programme a plus de 15 ans d’existence et il a évolué. […] en fonction des besoins [pour lesquels le programme GICC a mobilisé la recherche] ou des questionnements de la recherche qui ont aussi évolués. Dans les années 1990- 2000, beaucoup de questionnements concernaient l’atténuation, les aspects économiques, sociétaux, juridiques, la réduction de l’effet de serre. L’orientation du programme s’est ensuite retournée vers les impacts, pour connaître quels sont seraient les impacts sur l’eau, la gestion de l’eau, les zones particulièrement fragiles comme les zones humides, les littoraux, la montagne. Maintenant, les appels portent plus sur les changements climatiques et l’adaptation. Le dernier projet financé est ADAMONT qui porte sur l’approche territoriale intégrée d’adaptation au changement climatique sur un territoire de moyenne montagne.
Depuis sa création, l’environnement de la recherche a fortement évolué aussi. Il faut se poser des questions sur le positionnement du programme et son interfaçage avec les nouvelles structures [de financement de la recherche]. La programmation de la recherche en Europe a évolué. On est passé de la formation de réseautage dans les années 2000 à une recherche avec une plus grande coopération, des partenariats, voire des équipes inter-européennes sur les thématiques. Il y a eu également l’apparition de l’Agence Nationale pour la Recherche-ANR qui maintient et soutient un pourcentage de recherche à travers les financements de projets.
Une recherche dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques riche et innovante
Concernant la recherche sur l’eau et les milieux aquatiques, le programme a conduit et conduit encore des projets. C’est une thématique qui a été abordée dès le début du programme. Les questions se posaient sur l’impact au changement climatique sur la ressource en eau, sur les débits des rivières, sur la modification des caractéristiques des bassins versants. Le projet REXHYSS a été réalisé par Agnès Ducharne de METIS était très intéressant. R2DR2 2050 porte sur le bassin de la Durance. Deux projets vont se terminer très prochainement : REMEDHE qui porte sur le bassin de l’Hérault et celui de l’Ebre en Espagne et HYCCARE Bourgogne sur la région Bourgogne et la gestion de l'eau.
Des résultats opérationnels
Le programme GICC a toute sa place au niveau national. La vision du programme est dans le cadre de la recherche finalisée, c’est-à-dire que le programme répond à des besoins qui interpellent le ministère en charge de l’Ecologie. Il n’y a pas de questionnements fondamentaux de recherche.
Le programme GICC a aussi développé un projet bien connu qui répond à un besoin et est assez bien utilisé par les bureaux d’études, les PME et le citoyen. Il s’agit du portail DRIAS qui présente les scénarios du changement climatique pour les siècles à venir. Sur ce portail se trouvent notamment les résultats sur la Métropole et l’Outre-mer des dernières simulations réalisées par la communauté scientifique française sur l’évolution du climat avec les scénarios qui ont été proposés par le GIEC dans son 5ème rapport.
Il y a des domaines où le GICC est absent parce que le programme ne peut pas tout traiter mais qui ont été développés par d’autres communautés comme le changement climatique et la ville.
L’avenir du programme en question
Sur 2015-2016 et peut-être 2017, il n’y a pas de ciblage financier. Un volet de financement pour la valorisation nous permet de faire des séminaires sur des thématiques données, de proposer des rencontres… Le programme GICC peut appuyer de temps en temps des démarches de recherche pour des projets qui ont des financements au niveau de l’ANR ou de l’Europe."
La vocation du programme GICC est d’initier, de susciter, d’aider ou de soutenir des projets qui sont novateurs, en appui aux politiques publiques, notamment du MEDDE et s'inscrivant dans la mise en œuvre du Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
Une organisation au plus proche des besoins
Le programme GICC s’appuie sur un comité d’orientation et un conseil scientifique pour sa gouvernance. Le comité d’orientation exprime les besoins des parties prenantes (ONG, des directions de ministères, organismes de recherche…). Le conseil scientifique traduit ces besoins en objectifs puis fait tester la faisabilité pour répondre à ces besoins. Jusqu’à présent, un des appels à projets étaient lancés. Les projets étaient sélectionnés, suivis et les résultats valorisés.
Pour en savoir plus sur les instances du programme
Un programme en constante évolution
Le programme a soutenu une centaine de projets jusqu’à aujourd’hui. Le programme a plus de 15 ans d’existence et il a évolué. […] en fonction des besoins [pour lesquels le programme GICC a mobilisé la recherche] ou des questionnements de la recherche qui ont aussi évolués. Dans les années 1990- 2000, beaucoup de questionnements concernaient l’atténuation, les aspects économiques, sociétaux, juridiques, la réduction de l’effet de serre. L’orientation du programme s’est ensuite retournée vers les impacts, pour connaître quels sont seraient les impacts sur l’eau, la gestion de l’eau, les zones particulièrement fragiles comme les zones humides, les littoraux, la montagne. Maintenant, les appels portent plus sur les changements climatiques et l’adaptation. Le dernier projet financé est ADAMONT qui porte sur l’approche territoriale intégrée d’adaptation au changement climatique sur un territoire de moyenne montagne.
Depuis sa création, l’environnement de la recherche a fortement évolué aussi. Il faut se poser des questions sur le positionnement du programme et son interfaçage avec les nouvelles structures [de financement de la recherche]. La programmation de la recherche en Europe a évolué. On est passé de la formation de réseautage dans les années 2000 à une recherche avec une plus grande coopération, des partenariats, voire des équipes inter-européennes sur les thématiques. Il y a eu également l’apparition de l’Agence Nationale pour la Recherche-ANR qui maintient et soutient un pourcentage de recherche à travers les financements de projets.
Une recherche dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques riche et innovante
Concernant la recherche sur l’eau et les milieux aquatiques, le programme a conduit et conduit encore des projets. C’est une thématique qui a été abordée dès le début du programme. Les questions se posaient sur l’impact au changement climatique sur la ressource en eau, sur les débits des rivières, sur la modification des caractéristiques des bassins versants. Le projet REXHYSS a été réalisé par Agnès Ducharne de METIS était très intéressant. R2DR2 2050 porte sur le bassin de la Durance. Deux projets vont se terminer très prochainement : REMEDHE qui porte sur le bassin de l’Hérault et celui de l’Ebre en Espagne et HYCCARE Bourgogne sur la région Bourgogne et la gestion de l'eau.
Des résultats opérationnels
Le programme GICC a toute sa place au niveau national. La vision du programme est dans le cadre de la recherche finalisée, c’est-à-dire que le programme répond à des besoins qui interpellent le ministère en charge de l’Ecologie. Il n’y a pas de questionnements fondamentaux de recherche.
Le programme GICC a aussi développé un projet bien connu qui répond à un besoin et est assez bien utilisé par les bureaux d’études, les PME et le citoyen. Il s’agit du portail DRIAS qui présente les scénarios du changement climatique pour les siècles à venir. Sur ce portail se trouvent notamment les résultats sur la Métropole et l’Outre-mer des dernières simulations réalisées par la communauté scientifique française sur l’évolution du climat avec les scénarios qui ont été proposés par le GIEC dans son 5ème rapport.
Il y a des domaines où le GICC est absent parce que le programme ne peut pas tout traiter mais qui ont été développés par d’autres communautés comme le changement climatique et la ville.
L’avenir du programme en question
Sur 2015-2016 et peut-être 2017, il n’y a pas de ciblage financier. Un volet de financement pour la valorisation nous permet de faire des séminaires sur des thématiques données, de proposer des rencontres… Le programme GICC peut appuyer de temps en temps des démarches de recherche pour des projets qui ont des financements au niveau de l’ANR ou de l’Europe."
LIFE
Le programme LIFE a lancé un appel à projets en juin 2015 sur l’adaptation au changement climatique « LIFE Climate Change Adaptation », pour soutenir les efforts pour accroître la résilience au changement climatique en contribuant au développement et à la mise en œuvre de la politique de l’Union sur l’adaptation au changement climatique.
BELMONT FORUM, JPI CLIMATE
Un appel à projets internationaux dans le cadre du Belmont Forum et l’initiative de programmation conjointe sur le climat (JPI Climate) sur « Prédictibilité du climat et liens inter-régionaux » visait « à contribuer à relever le défi global du développement des services climatiques tout en mettant l'accent sur le rôle des liens inter-régionaux de la variabilité et de la prévisibilité du climat. Un accent particulier est mis sur les pilotes et les mécanismes reliant les pôles et les moussons pour l'utilité sociétale des services climatiques.»
Appel à projet sur le site de l'ANR
JPI FACCE
L’Initiative de programmation conjointe sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et le changement climatique aborde l’eau et le climat sous la problématique de la sécurité alimentaire et de l’adaptation au changement climatique de l’agriculture.
Pour en savoir plus :
Sur le site de l'ANR