Résultats de la recherche-Bioindication végétale et phytoremédiation en rivières : comment traiter l’exposition aux contaminants en milieux courants ?


6 avril 2016
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Résumé

publication dans le Bulletin de veille scientifique n° 36 de l'Anses

L’enjeu en Europe est d’assurer la bonne qualité des eaux continentales et de garantir des usages alimentaires et récréatifs sans risque pour les populations comme ce fut le cas jusqu’à présent avec la DCE. Une recommandation de cette directive est l’emploi d’indicateurs de la qualité biologique des eaux pour évaluer les détériorations des écosystèmes et les rejets d’éléments traces et de xénobiotiques . Des organismes sont ainsi sélectionnés pour leur sensibilité face à un contaminant ou pour leur aptitude à le séquestrer dans leurs tissus. C’est le cas de certains macrophytes sensibles précocement aux pollutions et dont l’état renseigne sur la santé de l’environnement. De même, leurs capacités bioaccumulatrices favorisent la remédiation de sites pollués. Les articles étudiés soulignent l’importance du couplage bioindication/phytoremédiation chez des macrophytes autochtones de rivière afin de suivre et d’éliminer les contaminants issus d’activités humaines. Le premier article propose d’utiliser un hélophyte commun en Europe pour stabiliser sur les berges les métaux lourds provenant des eaux usées et du lessivage des axes routiers. Le second se base sur un cortège de macrophytes autochtones de Slovénie pour détecter et extraire le sélénium relargué par des exploitations agricoles.